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Un territoire couvert par deux ENS

Saint-Genis-Laval a la chance d'être l'une des seules communes à avoir son territoire en partie couvert par deux ENS, sur la vingtaine existant dans la métropole. Ils ont pour objectif de maintenir, préserver et développer les espaces naturels et agricoles. 

L'ENS des Hautes-Barolles

Le plus important, celui des Hautes-Barolles, occupe 340 ha, soit quasiment 1/4 de la commune.

Il est un véritable poumon vert au sein de la ville mais aussi à l'échelle d'un territoire plus large entre les monts du Lyonnais et la vallée du Rhône. 

Cette espace invite une portion de campagne et de nature dans le tissu périurbain : un véritable patchwork de champs agricoles, de bois, de haies bocagères, de bosquets, de sentiers et de vergers. L'agriculture locale à permis de conserver cet espace de nature et garantit sa préservation et sa gestion sous pression urbaine. Il existe plusieurs exploitations sur Saint-Genis-Laval dont :

  • des exploitations horticoles ;
  • des exploitations en fruits et/ou de légumes ;
  • des élevages.

L'ENS du Plateau des étangs

Le deuxième ENS est lui partagé avec nos voisins Charly, Vernaison et Irigny, qui en ont la totale gestion. 

Effectif depuis début 2023, l'ENS du Plateau des étangs, situé au sud de la commune peut lui aussi compter sur des financements de la métropole pour préserver et maintenir l'agriculture et les espaces naturels.

Un Espace Naturel Sensible est une compétence de la Métropole de Lyon, qui délègue la gestion aux communes, via une convention de partenariat et de financement. Cela permet la mise en place de nombreuses actions. 

Les objectifs pour le plateau des Hautes-Barolles pour 2023-2027 sont clairs : aménager des mares, planter des haies, gérer les conflits d'usages, faire découvrir le territoire et ses enjeux (sensibiliser, accueillir des animations pédagogiques pour tout public) et renforcer les liens avec les agriculteurs.

Exemple des mares

Les mares et les zones humides sont des milieux essentiels à la biodiversité. Ce sont notamment des milieux de reproduction et d’alimentation pour de nombreuses espèces.

L'ENS compte déjà 7 mares mises en place par la ville de Saint-Genis-Laval et la Métropole sur les 10 visées d'ici 2027. 

Vous pouvez dès à présent aller les voir, l'une d'entre elle accueille même un panneau pédagogique à destination du public et des associations naturalistes. N'ayez crainte des moustiques, les grenouilles et les libellules se chargeront de les éliminer.

Des animations pédagogiques pour les enfants et le grand public

Chaque année, entre 80 et 100 demi-journées d’animations pédagogiques sont assurées auprès des scolaires, des jeunes des structures sociales et de loisirs et du grand public.

La ville travaille avec plusieurs associations d’éducation populaire spécialisées dans la protection de l’environnement. Ces animations ont pour but d’informer, de sensibiliser les publics à l’importance du vivant présent sur les ENS des Hautes-Barolles et des Etangs.

L'ENS est ouvert au public, contrairement à d'autres espaces protégés où l'accès est plus limité. Il est traversé par plusieurs sentiers de balades comme le sentier de Sacuny, qui serpente le bois du même nom et qui traverse également champs et vergers. Le sentier de Pressin offre lui une balade à travers les prairies, les pâturages et les cultures. Il débute aux abords du fort de Côte Lorette. Prenez le temps de vous imprégner de ce lieu chargé d'histoire. Enfin, profitez du sentier de la Clé des champs, un aller-retour du nord au sud qui surplombe le centre-ville et offre des panoramas saisissants sur la vallée du Rhône. Admirez aussi l'Observatoire de Lyon, symbole de l'ancienne activité astronomique de Saint-Genis-Laval.

Un ENS à valoriser : les regards cachés derrière les objectifs

En 2023, la ville a réalisé une exposition d'envergure, en plein air, aux quatre coins de la ville sur l'Espace Naturel Sensible des Hautes-Barolles :
7 lieux ( parc de la Maison des Champs, Villa Chapuis, parc de Beauregard, Pôle public des Collonges, mail des Barolles, Fort de Côte Lorette) - 9 thématiques – 100 clichés ! 

Durant près de deux ans, cette exposition a permis d'en apprendre plus et de s'émerveiller sur la richesse du patrimoine naturel du plateau saint-genois !

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L'ensemble des photographies réalisées par Léa Collober et Sandra Bérénice Michel, photographes naturalistes professionnelles, est le fruit d'un long travail de plusieurs mois demandant patience et observation. Mais qui sont les yeux derrière les clichés ?

Léa Collober, photographe naturaliste et cinéaste / vidéaste animalier (à gauche)

Fille d'un photographe naturaliste, Léa Collober a été bercée dès son plus jeune âge dans l'univers de la photographie et de la nature, de sa faune et sa flore à l'état sauvage. Imprégnée par ce milieu, Léa partage sa passion depuis près de 5 ans sur ses réseaux sociaux au travers de diverses vidéos à la fois ludiques et esthétiques, où nous pouvons la voir parler de faune locale et des méthodes pour l'observer en tout discrétion.

 

Sa priorité : sensibiliser, faire découvrir et connaître cette biodiversité pour mieux protéger les espèces locales qui disparaissent silencieusement sous nos yeux ! Vous pouvez notamment retrouver son travail dans plusieurs reportages tels que : « La mulette perlière », de Yann Arthus Bertrand, ou encore dans l'exposition photo « Les oiseaux des jardins », à l'Eco-centre de Bourgogne.

> Funfact : Léa porte une passion particulière aux araignées sauteuses et saltiques, à tel point qu'elle y consacre une bonne partie de son temps pour un futur documentaire !

Sandra Bérénice Michel, photographe de reportage nature (à droite)

Née en Côte d'Ivoire, c'est à l'âge de 14 ans, en France, que Sandra décide de prendre le chemin de la randonnée pédestre, pour combler le manque de « nature sauvage » dans laquelle elle s'exprimait en Afrique. C'est ainsi, en gambadant, en observant la nature, que l'attrait pour la photographie s'est accentué : il fallait immortaliser ces paysages, et les partager.
Détentrice d'un diplôme d'animatrice nature, de télépilote drone et bien d'autres, c'est après moult chasse aux orages, treks, voyages et découverte du terrain que Sandra s'inscrit sur différents territoires au travers de reportages engagés tels que : « Alpes : Étude & témoignage, sur l'influence du retour du Loup gris sur son aire en Beaufortain » ou « Occitanie : Reportage Grand site de France - Canal du midi » (Impact de l'arrachage des platanes qui bordent le Canal, coexistence entre activités humaines & biodiversité).

Ses priorités : protéger le vivant par la transmission, s'inscrire dans un parcours respectueux de notre environnement autant que possible en tant que simple spectatrice du vivant ayant la chance de pouvoir vous en témoigner.

Funfact : Sandra pouvait passer des heures à traquer la faune sauvage, sans un bruit, en pleine brousse, dans les forêts ou encore pieds nus dans les mangroves.

La Métropole de Lyon finance à 100% les actions mises en œuvre dans le cadre de l'Espace Naturel Sensible, que ce soit des actions d'investissement (aménagements de mares, haies, sentiers, nichoirs…), mais aussi de fonctionnement (animations pédagogiques grand public et scolaire).