Le ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire a relevé par arrêté paru au Journal officiel du 5 décembre 2023 le passage du niveau de risque d'infection du virus influensza de « modéré » à « élevé ».
Le passage en risque élevé généralise sur l'ensemble du territoire les mesures de prévention suivantes :
• Claustration ou protection par des filets des oiseaux détenus dans des établissements de moins de 50 volailles ou des oiseaux captifs (basses-cours, zoos, ...) ;
• Mise à l'abri et protection de l'alimentation et de l'abreuvement des oiseaux dans les établissements détenant plus de 50 volailles ;
• Équipement obligatoire des véhicules destinés au transport de palmipèdes de plus de trois jours au moyen de bâches ou équivalents empêchant toute perte significative de plumes et duvets par un camion plein ou vide ;
• Interdiction de rassemblement de volailles et oiseaux captifs ;
• Interdiction de compétition de pigeons voyageurs jusqu'au 10/04/24 ;
• Restriction aux transports d'oiseaux appelants et interdiction de lâcher de gibier à plumes de la famille des anatidés.
L'ensemble des mesures applicables est décrit dans l'arrêté ministériel du 25 septembre 2023.
Ces mesures de prévention viennent en complément de la campagne de vaccination obligatoire lancée depuis le 1er octobre pour les élevages commerciaux de plus de 250 canards.
La vaccination des canards, la surveillance, la biosécurité sont les trois piliers complémentaires de prévention de l'IAHP.
Les organisations professionnelles agricoles, la fédération départementale de la chasse, les éleveurs, vétérinaires ont également été informés de cette élévation de risqu
L'encéphalites à tiques, une maladie (trop) présente dans la région, en effet une récente étude de Santé publique France a mis en évidence de nombreux cas (27 des 71 cas recensés en France entre mai 2022 et mai 2023).Cette maladie peut atteindre le système nerveux (cerveau et moelle épinière) et entraîner des complications graves. Elle se transmet principalement à l'homme par morsure de tique.
Parce que tout le monde est concerné et plus particulièrement les professionnels travaillant dans la nature, les agricultures et les amateurs d'activités en plein-air, voici quelques bons réflexes pour se protéger des tiques :
> porter des vêtements et chaussures couvrants
> rester sur les sentiers et éviter les herbes hautes
> s'examiner régulièrement le corps et les vêtements
> vérifier le pelage des animaux de compagnie
> ne pas écraser la tique ni la tuer, utiliser un tire-tique (disponible en pharmacie)
> avoir un tire-tique et du désinfectant sur soi
Consulter rapidement un médecin en cas de symptômes et ou plaque rouge.
Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de l'ARS
Le Département, les communes du Rhône et l'ensemble des habitants doivent poursuivre leurs efforts pour lutter contre cette plante allergisante.
L'ambroisie supporte mal la concurrence végétale. Il est donc possible d'empêcher son apparition en veillant à ne pas laisser de terre dénudée en mai-juin-juillet.
Une fois qu'elle est sortie de terre, il faut la détruire : en l'arrachant (avec des gants) ou en la fauchant (pour les grandes surfaces), en prenant garde de se protéger du pollen en août-septembre (lunettes, masque...).
Chacun est responsable sur les terrains qu'il occupe ou qu'il gère :
> les collectivités publiques sur les terrains publics,
> les propriétaires privés sur leurs parcelles,
> les lotisseurs ou les entreprises sur les chantiers,
> les agriculteurs sur les terrains agricoles.
L'arrêté préfectoral n°2000-3261 du 20 juillet 2000 est très clair : les propriétaires, locataires, ayant-droits ou occupants à quelque titre que ce soit, les exploitants agricoles, les maîtres d'oeuvre de chantiers et les gestionnaires de domaines publics sont tenus de :
• prévenir la pousse d'ambroisie (sur les terres rapportées ou remuées)
• nettoyer et entretenir les espaces où pousse l'ambroisie
Attention : en cas de non respect de cette règle, les maires sont autorisés à intervenir à la place des personnes concernées et à leurs frais.
Si vous détectez de l'ambroisie sur votre terrain, le premier réflexe doit être de l'arracher ! Si les quantités sont trop importantes, ou si vous repérez un terrain infesté, vous devez prévenir immédiatement le propriétaire, locataire, gestionnaire ou la municipalité afin qu'une action soit entreprise.
L'ambroisie est très répandue dans la région Rhône-Alpes et l'allergie touche environ 12 % de la population rhônalpine.
La dernière étude de l'ARS Rhône Alpes (agence régionale de santé) démontre que cette épidémie représente une dépense de santé d'environ 20 millions d'euros.
Ce constat conforte les actions entreprises par l'État qui, sous l'égide du ministère de la santé, prépare un projet de loi imposant l'arrachage de l'ambroisie sous peine de sanctions.
D'autre part, les chercheurs sont prêts à démontrer que l'ambroisie serait en passe de dépasser les acariens en tant qu'agent infectieux provoquant l'asthme.
- sa hauteur est variable : de taille modeste (10 cm) sur des terrains secs et sur les bords des route, elle peut atteindre jusqu'à 1.50 m, en buissons, sur tout autre terrain.
- les tiges de l'ambroisie sont dressées, sillonnées en longueur, souvent velues et ramifiées ;
- les feuilles de l'ambroisie sont très découpées, minces, vertes des deux côtés. Elles sont opposées à la base et alternées en haut de la tige ;
- les fleurs de l'ambroisie sont vert pâle et se dressent en épis à partir du mois de juillet ;
- la racine d'ambroisie est grêle.
Elle se développe sur terre dénudée, retournée ou transportée par l'homme : terrains résidentiels, agricoles (intercultures, jachères), chantiers publics ou privés, voies de communications, terrains délaissés ou en friche.
C'est son pollen, très volatile, qui provoque les allergies. Il est disséminé par le vent en août-septembre et peut parcourir plusieurs dizaines de kilomètres.