Saint-Genis-Laval

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Le patrimoine remarquable de Saint-Genis-Laval

Les lieux à ne pas manquer

La villa Chapuis

Située au 45 de l’avenue Clemenceau, la villa Chapuis est un bâtiment du XIXe siècle qui abrita les services de la mairie de 1937 à 1977.

Elle est inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis le 19 décembre 1986. C’est au rez-de-chaussée, dans les pièces d’apparat que s’affiche tout le luxe. Ses décors intérieurs sont remarquables (peintures, vitraux, céramiques et boiseries de l'époque), réalisés de 1895 à 1897 par Michel Chapuis, musicien.

Elle présente des similitudes avec la Villa Lumière et elle a été conçue par le même architecte, Charles Alex.

Le Pavillon Pignet Saint Genis Laval Le Pavillon Pignet

Le pavillon Pignet

Situé au 116 de l’avenue Clemenceau, ce pavillon de 16 m² est protégé par les bâtiments de France, qui interdisent sa démolition depuis la découverte - sur ses murs - d’un papier peint à valeur historique.

Il s’agit d’un papier peint panoramique, représentant le chemin de fer de Saint-Étienne à Lyon.

Cette tapisserie date de 1840 et est attribuée à la manufacture Pignet, une entreprise autrefois saint-genoise.

Le parc historique de Beauregard

Le château de Beauregard, magnifique résidence d’été du banquier florentin Thomas de Gadagne, reçut la visite du roi Charles IX et de la cour de France en 1525.

Du château lui-même, il ne reste que quelques ruines de l’architecture italienne du XVIe siècle, mais les jardins en terrasses et le nymphée du XVIe siècle également donnent encore une idée de la beauté du lieu. À noter, l’Orangerie du parc, datant du XVIe siècle et récemment restaurée pour accueillir le Festival des musiques de Beauregard.

Le domaine de Beauregard s’étend sur plus de 15 hectares. Il comprend deux parties distinctes : un complexe sportif et le parc historique.

Il est inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis le 20 juillet 1943. Il est propriété de la commune et fait l'objet de travaux d'embellissements permanents.

 

     

  Parc de Beauregard / Intérieur de l'Orangerie

Les fortifications

Il reste, autour de l’église, quelques vestiges des premières fortifications (Le vingtain - XIIIe siècle).

Il subsiste de l’enceinte fortifiée du XVe siècle, la porte nord (place Alsace-Lorraine), une tour dans le jardin de la cure et des murs, place Anne-Marie Barnoud, ainsi que dans les jardins de quelques maisons.

On retrouve également quelques maisons renaissance, empreintes laissées par les Gadagne.

 

 

Le fort de Côte Lorette

Côte Lorette, un des forts de la couronne défensive de Lyon, construit en 1895 sur le point culminant de la commune. Ses sept hectares (parc d’agrément et esplanade du souvenir) font partie depuis 1975, du patrimoine communal. Le lieu est tristement connu pour avoir été le théâtre du massacre de 120 prisonniers de Montluc, le 20 août 1944.

À l’emplacement de la maison du gardien du Fort, un monument commémoratif a été inauguré le 28 septembre 1947.

Le parc est un havre de nature et de tranquillité.

L'observatoire de Lyon

Il a été fondé par Charles André en 1887, à l’époque de Camille Flammarion. On faisait alors de l’astronomie de position.

 

Les astronomes assuraient le service de l’heure pour la ville de Lyon et publiaient chaque jour, une prévision météorologique agricole, assortie d’une critique sans complaisance du bulletin de la veille. A partir de 1920, l’activité de l’observatoire se tourne résolument vers l’astrophysique.

 

Les observations sont faites sur le site de Saint-Genis-Laval jusqu’à la fin de la seconde guerre mondiale.

L’observatoire de Lyon est l’un des neuf observatoires nationaux français. Il est situé à 300 m d’altitude à l’ouest de Saint-Genis-Laval. Les 4 hectares de terrain appartiennent à la ville de Lyon, et les bâtiments à l’université de Lyon. Un nouveau bâtiment, dont la construction a été financée par la Ville, le Grand Lyon, la Région, le Département et la Ville de Lyon, permet aujourd'hui d’accroître les moyens offerts aux activités de recherche et de diffusion des connaissances scientifiques.

 

Depuis 4 ans, Saint-Genis-Laval est le théâtre d'une aventure de recherche scientifique européenne extraordinaire.

 

L'observatoire de Lyon, sur le site de Saint-Genis-Laval, a réalisé la construction d'un instrument unique au monde "MUSE" Multi unit spectroscopic explorer, qui permettra d'observer la jeunesse tumultueuse des galaxies.

 

Pour en savoir plus sur MUSE

Pour tout savoir sur l'observatoire de Lyon

Lire la chronique de l'observatoire de Lyon

Le lavoir de la Platte 

Avenue de Beauregard

 

Le lavoir de la Platte est un ancien bassin d’irrigation du domaine de Beauregard aménagé en lavoir public au début du XIXe siècle.

 

Pour en savoir plus, lire la chronique Histoire de dans tous ses états

 

 

La Mouche

Pour en savoir plus, lire la chronique La Mouche

Les édifices religieux

 

L'église paroissiale

Place Coupat


Reconstruite en 1781 sur l’emplacement de l’ancienne église, elle a été l’objet de différents agrandissements et aménagements à partir de 1844. A l’intérieur, statues, boiseries, autel, peintures et vitraux méritent le détour.

La reconstruction de l'orgue, endommagé par la canicule de 2003 et irréparable, a débuté fin 2011 et s'est achevée en 2014.
En effet, depuis 2005, la Ville de Saint-Genis Laval, attachée à la préservation de son patrimoine, s'est mobilisée au côté de l'association "les Amis de l'orgue" pour que résonne de nouveau un orgue
dans le choeur de l'église. Fabriqué dans les ateliers de Pascal Quoirin, facteur d'orgue, le nouvel instrument a été acheminé fin septembre 2013, date à partir de laquelle le montage et le travail d’harmonisation ont commencé.

 

Le Carillon

En 1880, le chanoine Coupat organisa un carillon de 10 cloches. La plus ancienne, "DOmina" avait été baptisée en 1768. Le carillon a été électrifié en 1938. La onzième cloche "MIllenaria" a été placée dans le clocher en 1985 à la suite d’une souscription lancée par l’ASPAL en 1984, pour commémorer le millénaire de Saint-Genis-Laval.

 

L’institut des Frères Maristes

Rue Francisque Darcieux

 

La congrégation des Frères Maristes acheta le domaine du Montet en 1853 pour y installer sa maison mère qui y subsistera jusqu’en 1961.

C’est là que l’Arquebuse de l’Hermitage, eau aux mille vertus, a été distillée jusqu’en 1963.

Depuis 1970, le collège Saint Thomas d’Aquin-Veritas occupe une partie des locaux. Une maison de retraite privée et médicalisée (EPHAD) est également installée en ces lieux .

 

La Chapelle de Beaunant

En 1308, il est fait mention d’une chapelle de pèlerinage dans la vallée de Beaunant. Elle a été détruite à la révolution et a été reconstruite en 1857.

Les hôpitaux

L’hôpital Sainte-Eugénie/Lyon-Sud

Situé sur l'avenue Clemenceau

C’est l’impératrice Eugénie qui fît don du château de Longchêne en 1867 pour y installer un «asile de convalescents» qu’elle vint inaugurer en 1869 avec le Prince impérial.

L’hôpital a fusionné en 1979 avec l’hôpital Jules Courmont.

 

L’hôpital Henry Gabrielle

Situé sur la Route de Vourles

Sur un ancien tènement du château de la Tour, la Villa Alice a été construite et achetée en 1958 par les Hospices Civils de Lyon pour y installer un centre de réadaptation fonctionnelle en 1969-1970.

Les écoles

Lire la chronique Le nom des écoles

École Joseph Bergier

École Albert Mouton

École Paul Frantz

École Guilloux

Collège Paul d'Aubarede

Le vieux Saint-Genis-Laval

Les Maisons des Champs

Maisons de campagne des riches bourgeois lyonnais dès le début du XVIe siècle, elles sont en général constituées d’une maison d’habitation plus ou moins richement décorée qui s’élève au milieu d’un jardin d’agrément (parterres réguliers, salle d’ombrage, bassins et jeux d’eau). Les bâtiments agricoles sont plus ou moins proches et témoignent de l’importance des terres cultivées (principalement la vigne jusqu’à la fin du XIXe siècle).

 

Citons quelques-uns de ces domaines :

 

Beauregard

Domaine de Gadagne et des Fisicat.

 

La Tour

Propriété au XVIe siècle de la célèbre famille Villars où fut signée en 1592 une trêve entre le Duc de Nemours et Alphonse d’Ornano, lieutenant du roi de Navarre. Pendant la Révolution, c’est là que siégeait le Directoire exécutif de la Campagne de Commune – Affranchie (Lyon) : salles d’audience et prisons subsistent.

 

Lumagne ou la Citadelle

Construite au XVIIe siècle pour Barthélémy Lumagne, banquier d’origine italienne.

 

Lorette

Au XIVe siècle une chapelle de pèlerinage était construite auprès d’une source. Le domaine se constitua autour d’elle, dès le XVe siècle et les constructions se développèrent au cours du XVIIe et du XVIIIe siècle.  

L’actuelle chapelle date de 1720 et a été détachée du domaine en 1984.

 

Longchêne

Au XVIIe siècle c’était la propriété d’Octavio Mey, célèbre dans le monde du textile pour les perfectionnements qu’il apporta au tissage du velours.

 

La Martinière

Domaine du XVIIe siècle de Gérard de la Martinière. En 1791, il fut acquis par Antoine Richoud qui y installa une manufacture de papiers peints. Il revint par héritage à la famille de Belair. Fernand de Belair décora l’église de Saint-Genis-Laval et y avait installé son atelier.

 

Les Clavelles

Domaine considérable du XVIe siècle.

 

Le Milanais

Le domaine fut construit en plusieurs fois au cours du XVe siècle.

 

Pragomard

En 1446 un manoir a été construit sur un vaste domaine. Propriété au XVIe siècle des Strozzi.

 

La Pierre Souveraine

Maison construite au XIXe siècle près de la Pierre Souveraine, où fut transporté Jacques de Bourbon blessé lors de la bataille de Brignais.

 

La Tassine

Propriété construite vers 1630 par J.-B. Deglatigny, marchand-bourgeois de Lyon et grand-père de Gabriel de Glatigny, avocat général à la Cour des Monnaies et Echevin, auteur célèbre. Acquise par Odile-Joseph Guyot, conseiller du roi, notaire à Lyon. Puis propriété d'Henri Dugas, Député au Corps Législatif en 1852, propriétaire des verreries Royales de Givors.

Quelques personnalités Saint-Genoises

Paul d’Aubarède 1899-1976

Ingénieur, il mit au point le célèbre «moteur flottant». Sa passion pour l’histoire locale en faisait un conteur érudit et intarissable.

 

Armand Balouzet 1858-1905

Peintre de paysages, souvent primé pour ses œuvres.

 

Fernand Mittifiot de Belair 1849-1928

Peintre, il exécute, entre autres, les peintures du chœur de l’église de Saint-Genis-Laval.

 

François Berthet 1873-1956

Musicien, compositeur de musique de chambre et de pièce pour chœur, il mourut à Beauregard chez ses neveux Ricard.

 

Francisque Darcieux 1880-1951

Etudia la musique au conservatoire de Lyon et à la Schola Cantorum de Paris. Il composa de nombreuses sonates et œuvres chorales.

 

Mathieu Jaboulay 1860-1913

Illustre chirurgien en chef de l’hôtel Dieu, il laissa son nom à des techniques novatrices de chirurgie. Sa brillante carrière a été interrompue par sa mort tragique dans l’accident de chemin de fer du Paris-Melun.

 

André Paillot 1885-1944

Il créa à Saint-Genis-Laval un laboratoire d’études scientifiques des insectes et de leurs maladies. Par ses recherches, il acquit dans le monde scientifique une autorité internationale de continuateur de Pasteur. Ses quatre enfants se sont illustrés dans la résistance.

 

Alphonse Gayet 1833-1904

Né à Saint-Genis-Laval. Médecin, docteur en médecine, chirurgien en chef de l'Hôtel-Dieu de Lyon. Professeur à la faculté de médecine de Lyon

 

Gabriel Cordier 1865-1934

Né à Saint-Genis-Laval, il est l’un des plus grands capitaines d’industrie de la première moitié du XXe siècle.



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